« Hêtres ou pas de hêtres » ! Fayl est dérivé du mot latin fagus le hêtre en patois foyard ou fagetum lieu planté de hêtres où le bois croît facilement.
Pour le distinguer d’autres Fayl, le mot Billot fut ajouté, en latin Billotus, Billotum, parce qu’il y avait jadis à Fayl un billot, c’est-à-dire un poteau indicateur des droits de péage que le Seigneur percevait sur les étrangers, car le village était une enclave bourguignonne en terre champenoise.
Des sentiers vous attendent pour découvrir ce lieu naturel de recherche, de rencontre et de détente. Laissez-vous surprendre… arbres symboles de vie en perpétuelle évolution, faune et flore évoluant avec les saisons, au rythme de chaque journée…
Des jeux avec un terrain multisports situés en lisière du Bois Banal près des écoles, en haut, et près du boulodrome, en bas, réjouiront tout petits et plus grands…
Des tables de pique-nique pour partager, des bancs pour se reposer à l’air pur, pour s’émerveiller devant des points de vue évoluant avec les saisons, sont à votre disposition et sous votre protection : merci d’en prendre soin et d’en respecter la propreté, pour que ce lieu charmant et naturel reste beau et inspirant.
Tous les sens en éveil : vues et odeurs vous inspireront un véritable renouvellement de notre rapport à la Terre en étant à l’affût de détails sensoriels avec les particularités d’un son, l’impression procurée par un lieu et son odeur, les complexités visuelles… Et avec du bon sens pour profiter du site sans risque en respectant les consignes de sécurité et en se conduisant en écocitoyen responsable.
Des grottes uniques : elles furent taillées par l’homme au XVIIe siècle directement dans le banc de roches géologiques placé le long d’un chemin devenu promenade romantique. La réalisation de la plupart de ces grottes fut facilitée par la présence d’un réseau naturel de fractures (particulièrement vrai pour la première donnant sur le souterrain du château) résultant de failles géologiques affectant l’ensemble du seuil morvano-vosgien ayant fortement bougé lors du plissement alpin à l’ère tertiaire.
Cette roche constituée ici essentiellement de dépôts détritiques sableux s’est formée dans une mer peu profonde d’âge rhétien, là où les dinosaures régnaient sur la terre ferme, pour constituer le grès encore utilisé par l’homme dans la plupart des constructions locales civiles, militaires ou religieuses de toute la contrée.
Au-delà de la « baignade » et en poursuivant vers le Sud-est, d’autres sentiers vous emmèneront vers un autre versant du Bois Banal plus sauvage où vous pourrez croiser plus d’animaux…